Je  ne m'étais pas encore essayée à la broderie suisse, c'est chose faite avec ce MP brodé à l'occasion d'un échange chez "Les Marmottes" un très sympathique forum que je fréquente assidument ......


Mon MP et les "douceurs" qui l'accompagnaient...........




Il a bien plu a  Veronica   et c'est sur, que je réitérerai cette expérience.

Je vous souhaite une trés.................

Sous le pont Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
         Vienne la nuit sonne l'heure
         Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
         Vienne la nuit sonne l'heure
         Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
         Vienne la nuit sonne l'heure
         Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
         Vienne la nuit sonne l'heure
         Les jours s'en vont je demeure


Guillaume Apollinaire
(1880 - 1918)

 






Doit être arrivée à bon port maintenant, je peux donc vous la montrer.

Le thème était bien sur un coeur, Février oblige, et c'est chez Cricri - (Entre rouge clair et rouge foncé )- que cela se passe....







A demain pour vous montrer mon premier essai de broderie suisse.

Bizouilles pour toutes et ...............

Comme plusieurs d'entre vous j'ai craqué pour cette jolie grille que j'ai brodé en un fil sur Aida 8, avec un fil madeira.

Je suis contente du résultat et vais la  finitionner en petit cadre pour la fête des mères.

(Clic sur la photo)

Je vous souhaite une trés bonne fin de journée.
A bien vite pour vous montrer d'autres réalisations.

Quand vous serez bien vieille...

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, et vous émerveillant :
<<Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle!>>

Lors, vous n'aurez servante, oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui, au bruit de Ronsard, ne s'aille s'éveillant,
bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serai sous la terre, et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie.

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez; n'attendez à demain ;
Ceuillez dès aujourd'hui les roses de la vie.

Pierre de Ronsard
(1524 - 1585)