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Saltimbanques......................
Saltimbanques
Dans la plaine les baladins
S'éloignent au long des jardins
Devant l'huis des auberges grises
Par les villages sans églises
Et les enfants s'en vont devant
Les autres suivent en rêvant
Chaque arbre fruitier se résigne
Quand de très loin ils lui font signe
Ils ont des poids ronds ou carrés
Des tambours des cerceaux dorés
L'ours et le singe animaux sages
Quêtent des sous sur leur passage
Guillaume Apollinaire
(Alcools - 18880 - 1918)
Cette jolie poésie comme la précédente a été chantée par Y. Montant.
Bon dimanche.....
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Commentaires
1guishDimanche 7 Mars 2010 à 06:49J'avais raison pour la précédente !!!!!!! Et celle-ci me ramène plein de jolis souvenirs ! Merci Joële pour ce moment poétique !RépondreMerci pour cette jolie poesie..... un plaisir.. bisous et bonne fete a toi si tu as la chance d'etre grand mere !Bonjour ma belle, cette poésie est formidable et la jolie photo que tu as choisie pour l'illustrer est merveilleuse, elle me reporte dans mes souvenirs d'enfance à ces moments inoubliables où passaient encore à la vitesse du cheval au pas les troupes ambulantes, c'était pour la joie des petits et des grands.
En parlant de souvenirs de bons moments ceux que j'ai aussi à ranger dans l'album des jours heureux ne datent que d'hier, nous avons été reçu par des gens d'une très grande qualité et sommes encore ce jour réjouis par les bons moments que nous avons passés, voulant faire court je ne vais pas entrer dans le détail mais crois moi c'était une très bonne journée.
Voilà mon amie plein de grosses bises sans oublier ton adorable mari, et beaucoup de caresses aux amis à quatre pattes...
PS. LOL difficile de changer de style @ bientôt Alain8ChristianeVendredi 1er Février 2013 à 18:03Comme je l'aime chanté par Montand ce poème...
Une autre époque, ma vieille !!!
Gros bisous.
Cricri9simoneVendredi 1er Février 2013 à 18:03Que de souvenirs d'enfance en lisant ce poème :des bohémiens en roulotte, venaient chaque année dans notre village vendre des articles en rotin . Ils s'installaient sur un coin de notre jardin. Je revois maman, leur offrant une nouvelle layette tricotée le soir après sa dure journée de travail, pour le nouveau-né qui s'ajoutait chaque année à cette tribu, et elle leur donnait nos vêtements trop petits, ils étaient devenus des amis....que sont-ils devenus ? bises et bon dimanche simone
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